
Les cercles de femmes
Rendus célèbres par le roman d’Anita Diamant, La Tente Rouge, les cercles de femmes s’inspirent de traditions ancestrales présentes dans de nombreuses cultures.
Dans le roman, qui donne la parole à Dina, fille unique de Jacob dont la Bible ne fait qu’une brève mention, les femmes se réunissent à la nouvelle lune sous une tente rouge, à l’écart des hommes, afin de se reposer le temps de leurs règles. C’est aussi le lieu où elles s’initient à la féminité et à la maternité, donnent naissance à leurs enfants et célèbrent la nubilité des jeunes femmes.
Les cercles de femmes d’aujourd’hui proposent un espace et un temps pour se ressourcer, laisser tomber ses masques, échanger dans l’authenticité, dans la bienveillance et l’ouverture du cœur. Ils permettent de renouer avec les énergies proprement féminines, d’accepter sa nature cyclique, de se libérer de ses blessures émotionnelles et de révéler sa puissance de femme et d’être humain afin de retrouver sa place dans le monde et de s’y épanouir.
Différentes thématiques peuvent être abordées selon les cercles : la confiance en soi, la relation aux autres, la créativité, la guérison du cœur, celle de la sexualité, etc.
Les outils utilisés lors des cercles et ateliers sont nombreux :
- cercles de paroles
- exercices de respiration (pranayama, respiration holotropique)
- méditations guidées, chantées ou actives
- écriture et art du récit
- recours aux archétypes
- art-thérapie
- danse
- théâtre d’improvisation
- rituels
L’approche d’Inanna se veut holistique : elle s’adresse aussi bien au corps qu’à l’esprit, au conscient qu’à l’inconscient, à l’imagination qu’à la rationalité, aux besoins matériels qu’aux besoins de sens ou de spiritualité.
Il n’y a pas de bonne manière d’être une femme, aussi Inanna s’adresse à toutes les femmes indépendamment de leur âge, culture et orientation sexuelle, qu’elles soient mère ou pas, qu’elles souhaitent ou ne souhaitent pas le devenir et quel que soit leur état de santé.
Inanna, aussi appelée Ishtar, est la déesse la plus importante du panthéon mésopotamien. Elle est la déesse de l’amour, de la sexualité et de la fécondité mais aussi celle de la guerre ; celle qui réconcilie les opposés et les transcende. Associée à la planète Vénus, libre de toute tutelle masculine, elle est la déesse du féminin par excellence.